7 idées reçues sur les cancers masculins
Vrai / Faux
Mise à jour le 05/11/2025
En ce mois de novembre, dédié à la sensibilisation aux cancers masculins, levons 7 idées reçues liées à ces maladies.
Les cancers masculins touchent surtout les hommes âgés
Faux
Comme il évolue lentement, le cancer de la prostate est souvent diagnostiqué autour de l’âge médian de 64 ans. Mais la moitié des cas sont diagnostiqués chez des hommes plus jeunes.
Le cancer du testicule est le plus fréquent chez les hommes
âgés de 20 à 35 ans, bien qu’il reste rare, avec en moyenne 2 500 cas
diagnostiqués chaque année.
Les cancers masculins peuvent donc apparaître à différents moments de la vie. Se faire suivre régulièrement et être attentif à sa santé, quel que soit son âge, reste essentiel pour les détecter tôt.
Le cancer de la prostate est le cancer le plus répandu chez l’homme
Vrai
En 2023, on a recensé près de 60 000 nouveaux cas en France. Il représente à lui seul près d’un quart des cancers masculins.
Contrairement à d’autres cancers,
comme ceux du sein, du col de l’utérus ou du côlon, il n’existe pas de dépistage systématique pour le cancer de la prostate. En revanche, à partir de 50 ans (ou plus tôt en cas d’antécédents familiaux
ou de symptômes), il est important
d’en parler à un professionnel de santé. Celui-ci pourra proposer, si besoin, un dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate) ou d’autres
examens adaptés.
Il n’y a pas d’âge pour consulter au sujet du cancer de la prostate
Vrai
À partir de 50 ans, il peut être intéressant de consulter son médecin pour qu’il apprécie le risque individuel de cancer de la prostate.
Si une personne souffre déjà de maladies graves qui réduisent son espérance de vie, cette détection précoce n’est généralement pas prioritaire.
Il existe cependant deux situations où la consultation doit avoir lieu plus tôt, dès 45 ans :
-
si l’on a un antécédent familial de cancer de la prostate (père ou frère touché) ;
-
si l’on est d’origine afro-caribéenne, car le risque est plus élevé.
Les cancers masculins rendent impuissant
Faux
Les cancers qui touchent les hommes ne sont pas directement liés à la fonction sexuelle. Cependant, il est normal que cette fonction diminue naturellement avec l’âge. En revanche, certains traitements des cancers masculins, notamment ceux du cancer de la prostate, peuvent avoir un effet sur l’érection. Au-delà de la qualité des érections, les traitements chirurgicaux du cancer de la prostate peuvent également avoir un effet sur les éjaculations.
Il est donc important d’en discuter avec votre médecin si vous avez eu un cancer ou si un traitement vous est proposé.
Si j’ai un cancer des testicules, je ne pourrai pas avoir d’enfants
Pas forcément
Le cancer des testicules ou ses traitements peuvent parfois entraîner une stérilité. C’est pourquoi, avant de commencer les soins, il est fortement conseillé de conserver son sperme dans une banque de sperme.
Si ce recueil n’a pas pu être fait avant l’opération, il est parfois possible, au moment de la chirurgie, de prélever de la pulpe testiculaire saine pour en extraire des spermatozoïdes. Ceux-ci pourront ensuite être utilisés plus tard pour concevoir des enfants.
Dans certains cas, la fertilité peut revenir naturellement quelques années après la fin des traitements.
Peu d’hommes guérissent du cancer du testicule
Faux
S’il est diagnostiqué et traité à temps, le cancer du testicule localisé est quasi systématiquement guéri. Pour les formes métastatiques, le taux de guérison est estimé à plus de 70 %.
Des gestes simples à adopter quotidiennement peuvent réduire le risque de cancer
Vrai
Pour réduire le risque de cancer, il est recommandé d’arrêter de fumer, ne pas consommer plus de deux verres d’alcool par jour (et pas tous les jours), d’avoir une alimentation équilibrée et variée, et de faire du sport à un rythme régulier.
Il est également important de limiter les expositions environnementales, en particulier aux perturbateurs endocriniens que l’on retrouve dans certains produits de la vie courante (produits ménagers, cosmétiques…).
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