C’est comment… la Cité internationale universitaire ? Réponse de résidents !

Focus

Mise à jour le 17/04/2025

Portrait de Taebin, étudiant coréen à la CIUP.
La Cité internationale universitaire de Paris fête cette année ses 100 ans ! Avec pas moins de 12 000 étudiants, chercheurs et artistes de 150 nationalités qui prennent possession de ses 47 maisons chaque année, c’est une vraie tour de Babel. On a profité de son centenaire pour aller à la rencontre de ses résidents.

Samira, résidente ivoirienne à la Fondation Lucien Paye

Samira, étudiante à la CIUP.
Je viens de Côte d’Ivoire et cela fait bientôt trois ans que je suis arrivée à la Fondation Lucien Paye de la Cité internationale universitaire (14e). Mon père, lui aussi, y était résident, mais à la maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est !
Le campus est bien plus qu’un lieu de résidence où l’on passe ses nuits. C’est un endroit où l’on tisse des liens au fil du temps, avec des personnes de toutes les nationalités. Cela m’a permis de m’ouvrir aux autres et de ne pas rester dans ma bulle. Être loin de son pays peut être parfois compliqué à vivre.

C’est un espace de brassage et de découvertes. Ici, on n’a pas d’autre choix que d’être solidaires.

Samira
Résidente à la cité internationale universitaire de paris
La Cité internationale universitaire, c’est le globe en version miniature. Ce n’est pas seulement un lieu qui accueille des étudiants, c’est un espace de brassage et de découvertes. Ici, on n’a pas d’autre choix que d’être solidaires.
Il n’y a pas de barrières entre les étudiants, malgré la barrière de la langue de temps en temps. La règle du brassage [qui mélange les nationalités au sein des maisons, ndlr] a un intérêt énorme : cela nous rend plus tolérants, et cela nous apporte de l’ouverture sur d’autres cultures.

Hugues, résident français à la maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est

Hugues, étudiant à la Cité internationale universitaire de Paris..
Je suis chercheur en postdoctorat, spécialisé dans l’intelligence artificielle. C’est ma troisième année dans la maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est, qui a la réputation d’être assez calme. D’autres maisons, comme celles du Liban, ont une réputation plus fêtarde !
Grâce à la Cité internationale universitaire, j’ai découvert des pays d’Amérique latine, comme la Colombie. Je fais partie de ceux qui profitent pleinement du lieu, comme les petits déjeuners à la maison de la Tunisie ou celle de l’Allemagne.

La Maison internationale est remplie d’ambiances différentes, il y a même une piscine cachée au sous-sol !

Hugues
Résident à la cité internationale universitaire de paris
À la Maison internationale, je retrouve la bibliothèque et le restaurant du Crous. Je profite aussi des séances de sport au pavillon sud : yoga, stretching, cardio… La maison Julie-Victoire Daubié, elle, bénéficie d’une salle de sport située au dernier étage du bâtiment.
La Maison internationale est remplie d’ambiances différentes, il y a même une piscine cachée au sous-sol ! En journée, cela a l’air calme, mais en soirée, cela s’anime beaucoup. Il y a cette superbe idée du brassage dans les maisons, qui évite l’entre-soi entre étudiants de même nationalité.

Taebin, résident coréen à la Fondation Lucien Paye

Portrait de Taebin, étudiant coréen à la CIUP.
Je suis arrivé en septembre 2023 à la Cité internationale universitaire, mais je vis en France depuis 2013. Je suis résident à la Fondation Lucien Paye, je fais un double cursus d’architecte et d’ingénieur.
Je savais que la Cité internationale universitaire proposait des visites et j’y ai trouvé un job d’étudiant : je suis actuellement le seul guide étudiant. J’essaie toujours d’adapter mes visites. Par exemple, pour les amateurs de l’architecte Le Corbusier, je vais proposer de passer au Pavillon suisse qu’il a réalisé…

Le sport est très présent ici, c’était une des idées des pères fondateurs : favoriser sa pratique comme moyen de solidarité entre les étudiants.

Taebin
Résident à la cité internationale universitaire de paris
À mon arrivée à la Cité internationale universitaire, j’ai été surpris, car tous les équipements sont faits pour faciliter la vie des étudiants. Je pensais que c’était un lieu privé, fermé au public, ce qui n’est pas du tout le cas. Il y a un restaurant universitaire, des bibliothèques, des tennis, une piscine… Le sport est très présent ici, c’était une idée des pères fondateurs : favoriser sa pratique comme moyen de solidarité entre les étudiants.

Laura, résidente espagnole au Collège franco-britannique

Laura, étudiante à la CIUP.
Je suis arrivée en septembre dernier au collège franco-britannique. Je suis un double master en relations internationales et management à la Sorbonne. À mon arrivée, j’ai été impressionnée par tous les bâtiments anciens, qui ne sont pas les bâtiments que l’on a l’habitude de trouver dans une résidence étudiante. Mes maisons préférées sont la Fondation Biermans-Lapôtre, la nouvelle maison de la Tunisie et la fondation Deutsch de la Meurthe, qui fait penser au collège de Harry Potter.

La Cité internationale universitaire est comme une petite oasis dans Paris : c’est à la fois calme et très proche du centre de la capitale.

Laura
Résidente à la cité internationale universitaire
La Cité internationale universitaire est comme une petite oasis dans Paris : c’est à la fois calme et très proche du centre de la capitale. Je ne suis qu’à six minutes en RER de mon université, c’est l’idéal ! Elle nous permet de nouer des contacts avec des gens qui n’étudient pas les mêmes matières que nous, cela nous ouvre de nouveaux horizons.
Cela va être dur de partir, même si, chaque année, je suis dans une université étrangère différente. L’an dernier, j’étais dans une université en Californie, et l’an prochain, je serai à l’université de Sidney en Australie !
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