C’est comment… le conservatoire Maurice-Ravel ? Réponse d’usagers !
Série
Mise à jour le 01/07/2025

Sommaire
Rien de tel que ses usagers pour parler du conservatoire Maurice-Ravel, dans le 13e arrondissement. Qu’ils soient des musiciens, des danseurs, des spectateurs assidus ou des parents, ils vous font la visite de ce lieu emblématique. Suivez les guides !
Ariane, 11 ans, danseuse passionnée

Ariane a passé l’année en cursus renforcé de danse classique.
Crédit photo :
Ludivine Boizard / Ville de Paris
J’habite dans le 15e arrondissement avec mes parents, mais je suis venue au conservatoire
Maurice-Ravel cette année pour y suivre le cursus renforcé de danse classique. Pour cela, j’ai dû passer une audition ! J’ai été retenue
et j’étais très contente, car j’avais tout de suite trouvé cet endroit
accueillant.
Au début, ce n’était pas facile,
j’ai dû m’habituer à un nouveau rythme de quatre cours par semaine, au fait de
rentrer parfois tard chez moi et à l’exigence des professeurs. Mais ils ont
toujours été à mon écoute, ils m’ont encouragée, je me suis sentie très
entourée. Et j’ai été très bien accueillie par les élèves qui étaient déjà dans
ce conservatoire !
De la préparation du spectacle au jour de la représentation, j’ai tout aimé !
Danseuse classique
Nous avons fait deux spectacles cette année dans l’auditorium,
avec les élèves musiciens du conservatoire qui nous accompagnaient. J’ai trouvé
cela incroyable, je n’avais jamais dansé dans un lieu aussi grand !
C’était la concrétisation de tout le travail effectué dans l’année.
Jean-Philippe, 80 ans, habitant du quartier devenu spectateur assidu

C’est dans le 13e arrondissement que Jean-Philippe s’est rendu dans un conservatoire pour la première fois de sa vie.
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
J’habite dans le 13e arrondissement depuis quarante-cinq ans, j’ai donc vu
ce lieu devenir un conservatoire en 2013. Lorsque je passais devant, au 67,
avenue Edison, j’entendais de la musique, je voyais des
enfants sortir avec leur instrument et un grand sourire. Au début, je n’osais
pas y entrer.
J’ai
toujours écouté beaucoup de musique, mais je ne viens pas d’une famille de
musiciens et je ne joue pas non plus d’un instrument : je n’avais donc
jamais mis les pieds dans un conservatoire. Finalement, j’ai eu l’opportunité
de faire une visite guidée du conservatoire et cela a été une grande découverte !
Depuis, je suis devenu un spectateur très régulier des mardis éclectiques qui proposent des spectacles de musique, de danse ou encore d’art dramatique, accessibles gratuitement sur réservation.
Habitant du quartier
Ils portent
bien leur nom puisqu’on y écoute aussi bien du jazz que de la musique
électronique ou de la musique de chambre. Je prends plaisir à venir dans ce
lieu magnifique où l’on reçoit toujours un excellent accueil. J’ai fait
découvrir cet endroit à plusieurs personnes dans mon immeuble : nous
sommes désormais un groupe de cinq à six personnes à venir régulièrement !
Robin, 21 ans, contrebassiste : de l’éveil musical à son métier

Voilà treize ans que Robin joue de la contrebasse au conservatoire Maurice-Ravel (13e).
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
J’ai commencé le conservatoire à l’âge
de 6 ans ou 7 ans, en classe d’éveil musical. Au début, on a l’occasion de
tester différents instruments pour voir ce qui nous plaît le plus. J’aimais
surtout le chant, mais je me suis orienté vers la contrebasse, car la prof
était vraiment très gentille ! Et je n’ai pas lâché cet instrument depuis
mes 8 ans ! En parallèle des cours de contrebasse, j’ai suivi beaucoup de
cours différents : musique assistée par ordinateur, musique du monde,
culture musicale, histoire de la musique, écriture…
J’ai monté un groupe de rock puis un ensemble avec des amis rencontrés ici. Nous avions également des
cours pour apprendre à jouer avec les autres élèves au sein d’un orchestre ou
des cours de musique de chambre (de deux à six musiciens en général). J’ai
adoré tout cela !
Ici, on encourage plein de projets qui ne sont pas classiques.
élève en formation musicale
À tel point que j’ai décidé de
devenir musicien professionnel. J’étais en classe de seconde et, à partir de ce
moment-là, j’ai redoublé d’efforts. J’avais près de sept heures trente de cours
par semaine au conservatoire et je travaillais mon instrument chez moi une
heure et demie chaque jour. C’était très formateur d’être ici. Maintenant que
j’ai terminé ma licence de musicologie à la Sorbonne, j’ai encore passé la
vitesse supérieure !
J’ai quinze à vingt heures de cours
par semaine entre le conservatoire Maurice-Ravel et le Conservatoire
à rayonnement régional de Paris (8e), et je travaille mon instrument jusqu’à quatre
heures chaque jour. Je viens beaucoup ici pour jouer de la contrebasse, car
travailler chez moi est compliqué : j’ai eu des problèmes avec mes voisins…
Emmanuelle, Ethel et Anouk : le conservatoire, une histoire de famille

Emmanuelle, Ethel, Anouk et Robin, usagères du conservatoire du 13e Maurice Ravel
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
Emmanuelle : Cela a été une grosse frustration pour moi de ne jamais
apprendre à jouer d’un instrument. Je me suis toujours dit que je voulais
offrir cette possibilité à mes enfants. J’ai passé de nombreuses heures à les
amener, à les attendre, à boire des cafés avec les autres parents et à discuter
avec les professeurs ! J’ai fait de magnifiques rencontres : ici, les
gens sont bienveillants et très investis. Cela bouillonne tout le temps !
Quand on ne connaît pas le
conservatoire, on peut croire qu’il existe un entre-soi. Mais ce n’est pas le
cas : j’ai toujours été très bien accueillie et intégrée. Je crois que je
n’ai loupé aucun concert ni aucune audition de mes enfants : ce qui m’a
permis d’écouter énormément de musique, de façonner mon oreille, mais également
de me rendre compte de tout ce qu’un enfant est capable de faire.
Les professeurs trouvent toujours un moyen ludique de nous faire apprendre !
élève flûtiste
Anouk (14 ans) : J’étais encore un bébé que ma mère m’amenait
déjà ici pour assister aux cours d’initiation de mon grand frère Lirone (21 ans) qui jouait du saxophone ! C’est grâce aux concerts de mon frère et de
ma sœur que j’ai su que je voulais jouer de la flûte.
Ethel (19 ans) : Et moi, c’est en assistant à une audition de mon frère,
qui jouait avec un contrebassiste, que je suis tombée amoureuse de cet
instrument. J’ai fait de la contrebasse pendant treize ans au conservatoire.
Même si j’ai arrêté l’an dernier après avoir passé le CEM (Certificat d’études
musicales), j’en garderai les bénéfices toute ma vie : venir dans ce
conservatoire t’apprend l’assiduité, la sociabilité, et cela t’ouvre un nouveau
monde.
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
Crédit photo :
Clément Dorval / Ville de Paris
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