Canicule : avec cette carte, visualisez les écarts de température en un coup d’œil
Cartographie
Mise à jour le 09/07/2025

Sommaire
Le 25 juillet 2019, Paris a connu la température la plus chaude de son histoire avec un pic enregistré à 42,6 °C ! Cette carte de l’Atelier parisien d’urbanisme permet de repérer les (grosses) différences de température pendant la nuit, selon les zones de la capitale… et illustre parfaitement le concept d’îlot de chaleur.
C’est un phénomène amené à se
répéter et à s’amplifier à cause du changement climatique : la canicule.
Elle correspond à une période de forte chaleur qui s’étend sur au moins trois
jours et qui présente un risque pour la santé de la population. Du fait de sa densité et de ses constructions minérales, la capitale est
particulièrement exposée à ce phénomène.
D’après les chercheurs du Groupe régional
d’expertise sur le changement climatique et la transition écologique en
Île-de-France (GREC francilien), des
températures de 50 °C sont possibles au XXIe siècle à Paris. Pour y faire face, la Ville
de Paris a adopté une stratégie
de résilience et a réalisé des exercices
grandeur nature tout en s’engageant plus que jamais dans la transition
écologique à travers son Plan Climat.

Crédit photo :
Atelier parisien d'urbanisme (Apur)
En savoir plus
Cette carte est tirée du Paris Atlas, édité par l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur). Les 150 cartes qui y sont publiées offrent une vision innovante et parfois décalée de la capitale, mettant en lumière ses transformations, ses défis et ses atouts.
3 faits à retenir
Jusqu’à 6 °C d’écart la nuit
Comme l’illustre parfaitement cette
carte, plus un secteur comprend d’espaces verts, moins sa température est élevée.
C’est particulièrement frappant pour les grands espaces verts parisiens qui se
repèrent en un clin d’œil ici (couleur bleue). Et pas besoin d’avoir la
superficie du bois de Vincennes (12e) pour faire baisser la température :
chaque poche de verdure se démarque nettement ! En pleine nuit de canicule,
il y fait entre 23 °C et 25 °C : c’est plus supportable que les 29 °C
mesurés dans les zones en rouge.
De 6 nuits « tropicales » par an… à 40 ?
D’après Météo-France, le nombre de nuits « tropicales » (pendant
lesquelles la température ne descend pas en dessous de 20 °C) devrait très
largement augmenter à Paris, comme dans le reste de la France. On en
comptabilisait en moyenne six par an à Paris entre 1978 et 2005. D’ici 2050, il
pourrait y en avoir quinze, et jusqu’à 40 en 2100, selon le scénario le plus
pessimiste du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
(GIEC).
Les îlots de chaleur ne sont pas une fatalité
Au sein des zones en rouge sur la carte se trouvent de nombreux « îlots de chaleur ». Ce phénomène s’observe particulièrement la nuit : les matériaux minéraux qui constituent les sols et les façades des bâtiments emmagasinent l’ensoleillement de la journée et restituent sa chaleur une fois la nuit venue.
Comme le rappelle l’Apur, « l’augmentation du nombre d’espaces verts
ou de cours arborées permet de baisser la température au cœur même de la zone
dense ». Depuis 2019 (et donc non visibles sur la carte),
des forêts urbaines ont été plantées sur la place de Catalogne (14e),
autrefois très minérale, et sur le parvis de l’Hôtel de Ville (Paris Centre) ; plus de 70 rues ont été végétalisées et piétonnisées ; 165 cours oasis ont été
aménagées. Et d’ici 2040, ce sont 300 nouveaux hectares d’espaces verts qui
sortiront de terre !
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