Canicule : avec cette carte, visualisez les écarts de température en un coup d’œil

Cartographie

Mise à jour le 09/07/2025

Cette image est une carte thermique représentant les températures de l'air à Paris pendant la nuit du 25 au 26 juillet 2019. La carte utilise une échelle de couleurs pour montrer les variations de température, allant des zones plus fraîches aux zones plus chaudes.  Les zones en rouge foncé indiquent les températures les plus élevées, atteignant environ 29 degrés Celsius. Les zones en bleu foncé montrent les températures les plus fraîches, autour de 23 degrés Celsius. Entre ces extrêmes, il y a des dégradés de couleurs allant du jaune, orange, et rouge clair, qui représentent des températures intermédiaires. La carte montre que le centre de Paris et certaines zones denses sont plus chaudes, tandis que les zones périphériques, notamment près des grands espaces verts ou des plans d'eau, sont plus fraîches. La Seine et les grands parcs apparaissent en bleu, indiquant des températures plus basses.

Sommaire

Le 25 juillet 2019, Paris a connu la température la plus chaude de son histoire avec un pic enregistré à 42,6 °C ! Cette carte de l’Atelier parisien d’urbanisme permet de repérer les (grosses) différences de température pendant la nuit, selon les zones de la capitale… et illustre parfaitement le concept d’îlot de chaleur.
C’est un phénomène amené à se répéter et à s’amplifier à cause du changement climatique : la canicule. Elle correspond à une période de forte chaleur qui s’étend sur au moins trois jours et qui présente un risque pour la santé de la population. Du fait de sa densité et de ses constructions minérales, la capitale est particulièrement exposée à ce phénomène.
D’après les chercheurs du Groupe régional d’expertise sur le changement climatique et la transition écologique en Île-de-France (GREC francilien), des températures de 50 °C sont possibles au XXIe siècle à Paris. Pour y faire face, la Ville de Paris a adopté une stratégie de résilience et a réalisé des exercices grandeur nature tout en s’engageant plus que jamais dans la transition écologique à travers son Plan Climat.
Cette image est une carte thermique représentant les températures de l'air à Paris pendant la nuit du 25 au 26 juillet 2019. La carte utilise une échelle de couleurs pour montrer les variations de température, allant des zones plus fraîches aux zones plus chaudes.  Les zones en rouge foncé indiquent les températures les plus élevées, atteignant environ 29 degrés Celsius. Les zones en bleu foncé montrent les températures les plus fraîches, autour de 23 degrés Celsius. Entre ces extrêmes, il y a des dégradés de couleurs allant du jaune, orange, et rouge clair, qui représentent des températures intermédiaires. La carte montre que le centre de Paris et certaines zones denses sont plus chaudes, tandis que les zones périphériques, notamment près des grands espaces verts ou des plans d'eau, sont plus fraîches. La Seine et les grands parcs apparaissent en bleu, indiquant des températures plus basses.
En savoir plus
Cette carte est tirée du Paris Atlas, édité par l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur). Les 150 cartes qui y sont publiées offrent une vision innovante et parfois décalée de la capitale, mettant en lumière ses transformations, ses défis et ses atouts.

3 faits à retenir

Jusqu’à 6 °C d’écart la nuit

Comme l’illustre parfaitement cette carte, plus un secteur comprend d’espaces verts, moins sa température est élevée. C’est particulièrement frappant pour les grands espaces verts parisiens qui se repèrent en un clin d’œil ici (couleur bleue). Et pas besoin d’avoir la superficie du bois de Vincennes (12e) pour faire baisser la température : chaque poche de verdure se démarque nettement ! En pleine nuit de canicule, il y fait entre 23 °C et 25 °C : c’est plus supportable que les 29 °C mesurés dans les zones en rouge.

De 6 nuits « tropicales » par an… à 40 ?

D’après Météo-France, le nombre de nuits « tropicales » (pendant lesquelles la température ne descend pas en dessous de 20 °C) devrait très largement augmenter à Paris, comme dans le reste de la France. On en comptabilisait en moyenne six par an à Paris entre 1978 et 2005. D’ici 2050, il pourrait y en avoir quinze, et jusqu’à 40 en 2100, selon le scénario le plus pessimiste du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Les îlots de chaleur ne sont pas une fatalité

Au sein des zones en rouge sur la carte se trouvent de nombreux « îlots de chaleur ». Ce phénomène s’observe particulièrement la nuit : les matériaux minéraux qui constituent les sols et les façades des bâtiments emmagasinent l’ensoleillement de la journée et restituent sa chaleur une fois la nuit venue.
Comme le rappelle l’Apur, « l’augmentation du nombre d’espaces verts ou de cours arborées permet de baisser la température au cœur même de la zone dense ». Depuis 2019 (et donc non visibles sur la carte), des forêts urbaines ont été plantées sur la place de Catalogne (14e), autrefois très minérale, et sur le parvis de l’Hôtel de Ville (Paris Centre) ; plus de 70 rues ont été végétalisées et piétonnisées ; 165 cours oasis ont été aménagées. Et d’ici 2040, ce sont 300 nouveaux hectares d’espaces verts qui sortiront de terre !
Default Confirmation Text
Settings Text Html