Hommage dans le 16e à Tamara de Lempicka, figure de l'Art déco

Paris fête, cette année, les 100 ans de l'Art déco, propulsé sur le devant de la scène mondiale lors de l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, qui eut lieu sur l’esplanade des Invalides (7^e), en 1925.

À cette occasion c'est à une peintre majeure de l'Art déco que le 16^e arrondissement rend hommage en dévoilant une plaque sur sa demeure parisienne.

Née à Varsovie (Pologne) en 1898 Maria Gorska, de son nom de naissance, arrive à Paris en 1918 après avoir fui la Russie au moment de la Révolution d’Octobre. Elle s’installe alors dans le quartier de Montparnasse. C'est ici, sous l’influence des maîtres de la Renaissance qu’elle admire, des peintres et courants d’avant-gardes qu’elle côtoie – cubisme, nabi et futurisme notamment –, qu'elle développe un style très reconnaissable à son allure sculpturale et à sa gamme de couleurs franches. Son autoportrait Tamara dans la Bugatti verte (1925) le matérialise et elle devient rapidement l’artiste de la modernité.

Elle reçoit beaucoup dans son atelier, situé au 7 rue Méchain dans le 14^e arrondissement. Durant la même période, de 1922 à 1929, elle réside également dans le 16^e arrondissement, au 5 rue Guy-de-Maupassant.

Jusqu'en 1939 et son départ aux États-Unis en raison de la montée du nazisme en Europe, elle fréquente un grand nombre de soirées parisiennes. Elles lui inspirent la plupart des sujets de ses tableaux, le plus souvent des nus ou des portraits féminins.

Elle devient alors un modèle d’émancipation féminine tant par son mode de vie que par son choix de peindre ces femmes modernes et indépendantes.

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