« Le bulletin du périphérique », un nouvel outil de transparence et de sensibilisation
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Mise à jour le 15/11/2024
Sommaire
Bruit, qualité de l’air, accidentologie, congestion du trafic, vitesse moyenne de circulation… Chaque semaine, nous vous proposons de retrouver sur cette page l'évolution de ces cinq indicateurs du boulevard périphérique, en comparaison avec ceux mesurés l'année précédente à la même période. Ce bulletin permettra de suivre concrètement l'impact de la limitation de la vitesse à 50 km/h, entrée en vigueur début octobre 2024.
Semaine du 28 au 31 octobre
A noter ici que sur les deux semaines correspondantes (2023 et 2024), nous avons exclu les données du premier novembre (jour férié) pour maintenir une comparaison sur des jours ouvrés. On remarque une forte augmentation de l’accidentologie par rapport à la même semaine en 2023. Cela s’explique par le fait qu’en 2023, à cette même période, l’accidentologie avait été particulièrement faible, avec 8 accidents recensés, contre une moyenne de 28 accidents par semaine sur l’année 2023. Du 28 au 31 octobre 2024, 17 accidents ont été comptabilisés, ce qui est dans la moyenne basse de l’année.
A noter ici que sur les deux semaines correspondantes (2023 et 2024), nous avons exclu les données du premier novembre (jour férié) pour maintenir une comparaison sur des jours ouvrés. On remarque une forte augmentation de l’accidentologie par rapport à la même semaine en 2023. Cela s’explique par le fait qu’en 2023, à cette même période, l’accidentologie avait été particulièrement faible, avec 8 accidents recensés, contre une moyenne de 28 accidents par semaine sur l’année 2023. Du 28 au 31 octobre 2024, 17 accidents ont été comptabilisés, ce qui est dans la moyenne basse de l’année.
Les cinq indicateurs clés
Ce bulletin met en lumière cinq indicateurs clés de l’évolution de l'axe routier le plus fréquenté d'Europe (1,2 million de déplacements quotidiens, dont 80 % en autosolisme). Les données, collectées par Airparif, Bruitparif et l'Observatoire Parisien des Mobilités de la Ville de Paris, sont comparées chaque semaine à celles de l'année précédente à la même période.
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L’indicateur du bruit est élaboré à partir des mesures de bruits effectuées la nuit par la station de mesure permanente Bruitparif située porte de Vincennes, car c’est sur cette période que la mesure de limitation de vitesse est susceptible d’impacter le plus des riverains (nuisances sonores). Le bruit est directement lié aux émissions sonores liées au trafic. Il est important de noter qu’il est fortement dépendant des conditions météorologiques.
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Pour évaluer la qualité de l’air, l’indicateur s’appuie sur la concentration en dioxyde d’azote ainsi qu’en particules fines, polluants émis notamment par le trafic routier. À noter que la qualité de l’air est dépendante des conditions météorologiques, qui a un impact direct sur la dispersion des polluants.
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Les indicateurs de trafic prennent en compte la vitesse des véhicules, avec une moyenne sur les jours ouvrés de la semaine entre 6h et 22h. Le niveau de congestion (embouteillages) est également pris en compte. Il est calculé à partir des capteurs indiquant le taux d’occupation des voies (fluide, dense, saturé) sur l’ensemble du périphérique.
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Enfin, les données des accidents sont issues du registre des événements de la salle d’exploitation du boulevard périphérique de la Ville de Paris et intègrent les accidents survenus du lundi au vendredi sur les jours ouvrés de la semaine.
À savoir
- 550 000 riverains habitent à proximité du périphérique.
- Le bruit est le 2e facteur environnemental de surmortalité selon l’OMS.
- L’Observatoire régional de santé (ORS) et Airparif ont évalué en 2021 à 7 900 le nombre de décès prématurés dus chaque année à la pollution de l’air dans la seule région Île-de-France. Un chiffre en baisse : du fait des politiques mises en place pour améliorer la qualité de l’air dans la région, le nombre de décès dus aux seules particules fines a baissé de 40 % en 10 ans, passant de 10 000 par an à 6 200.
- Ce sont les plus précaires qui vivent dans une bande de 500 mètres de part et d’autre du périphérique. À Paris, le risque de mourir de la pollution de l’air est 5 fois plus élevé pour les plus pauvres par rapport au reste de la population.
- +30 %, c’est le taux de cas d’asthme chez les enfants vivant à proximité des grands axes routiers.
- Le bruit est le 2e facteur environnemental de surmortalité selon l’OMS.
- L’Observatoire régional de santé (ORS) et Airparif ont évalué en 2021 à 7 900 le nombre de décès prématurés dus chaque année à la pollution de l’air dans la seule région Île-de-France. Un chiffre en baisse : du fait des politiques mises en place pour améliorer la qualité de l’air dans la région, le nombre de décès dus aux seules particules fines a baissé de 40 % en 10 ans, passant de 10 000 par an à 6 200.
- Ce sont les plus précaires qui vivent dans une bande de 500 mètres de part et d’autre du périphérique. À Paris, le risque de mourir de la pollution de l’air est 5 fois plus élevé pour les plus pauvres par rapport au reste de la population.
- +30 %, c’est le taux de cas d’asthme chez les enfants vivant à proximité des grands axes routiers.
Un bouquet de mesures pour le périph'
Depuis dix ans, Paris a ainsi engagé un bouquet de mesures spécifiques pour apaiser le périphérique et mieux protéger les riverains :
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les enrobés phoniques installés sur 50 % de l’artère (correspondant aux tronçons à proximité des zones habitées), qui nécessite un entretien régulier assuré par les services de la Ville. Une réduction du bruit de 2,4 à 4,4 décibels y a été observée ;
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une diminution de la vitesse, de 80 à 70 km/h en 2014, puis à 50 km/h en octobre 2024. La réduction de la vitesse de 70 km/h à 50 km/h permettra une baisse significative de 2,3 à 2,8 décibels, selon Bruitparif. Elle devrait aussi entraîner une baisse de l’accidentologie : en 2014, le passage de 80 km/h à 70 km/h avait provoqué une baisse de 19 % des accidents, et de 25 % pour les motocyclistes ;
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depuis 2020, la Ville de Paris a également accéléré la végétalisation des abords du périphérique et du terre-plein central : 50 000 arbres ont été plantés, et les plantations vont se poursuivre jusqu’en 2030 ;
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en outre, la Zone à faibles émissions (ZFE) de la métropole du Grand Paris, que la Ville soutient, étendra l’interdiction de circuler (du lundi au vendredi de 8 h à 20 h) aux véhicules munis d’une vignette Crit’Air 3 dès le 1er janvier 2025.
Une voie réservée au covoiturage
Par ailleurs, dans le cadre du nouveau Plan Climat 2026-2030 de la Ville de Paris, une voie dédiée au covoiturage et aux transports publics, héritage des Jeux de Paris, sera créée. La voie sera activée de 7 h à 10 h 30 et de 16 h à 20 h, uniquement les jours de la semaine, du lundi au vendredi.
L’État s’est ainsi engagé à déployer un calendrier commun aux trois axes (boulevard périphérique, A1 et A13) dès début 2025 pour pérenniser les voies olympiques en voies réservées au covoiturage, aux transports en commun, aux taxis, aux véhicules PMR et aux véhicules d’urgence.
Une étude sur 5 ans
La Ville de Paris a lancé une étude sur 5 ans, avec des bilans
annuels sur plusieurs indicateurs (air, bruit, fluidité, report, utilisation de
la voie réservée). Un suivi conjoint avec l’État sera également réalisé.
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