Les fans de badminton ont pris possession de l’Adidas Arena !

Reportage

Mise à jour le 28/08/2025

Vue aérienne d’une arène remplie de spectateurs lors d’un tournoi de badminton. Quatre matchs se déroulent simultanément sur des terrains verts éclairés par des projecteurs, entourés de publicités colorées.
Un an après les épreuves olympiques et paralympiques de badminton, l’Adidas Arena remet ça ! Jusqu’au 31 août, l’enceinte de la porte de la Chapelle accueille les championnats du monde de la discipline. Rencontre avec des spectateurs aussi conquis par les matchs que par le cadre.
Le parvis de l’Adidas Arena (18e), baigné de lumière par un soleil généreux, est étrangement calme. Quelques personnes se prélassent dans des transats installés à l’ombre, avec vue sur le bâtiment construit pour les Jeux de Paris 2024. « Tout le monde est à l’intérieur, car il y a actuellement des Français en double messieurs », explique Michèle, venue prendre l’air entre deux matchs.
Une fois dans l’enceinte, son analyse se vérifie : en ce deuxième jour des championnats du monde de badminton, les gradins sont copieusement garnis et l’ambiance est au rendez-vous. Les encouragements succèdent aux cris de joie, tandis que des drapeaux tricolores et des visages géants cartonnés de nos championnes et champions sont brandis dans les tribunes.

« Une salle géniale »

Dans les coursives, Emmanuelle et ses deux filles sont à l’affût des badistes pour obtenir un autographe. Dans leur famille, le badminton est une passion qui se partage : Emmanuelle joue depuis trente ans, ses deux enfants depuis quatre ans. Elles sont venues spécialement de Toulouse pour l’occasion. « Nous assistons à la compétition mardi, jeudi et vendredi. Entre-temps, nous ferons un peu de tourisme : c’est la première fois que mes filles visitent Paris », sourit leur mère.

Nous avons l’habitude d’assister à des compétitions, de passer du temps dans des gymnases. Mais cette salle, c’est autre chose !

Nicolas, Catherine et leurs deux enfants
UNE FAMILLE FAN DE BADMINTON
Même assiduité pour une autre famille, venue quant à elle de Nancy pour les trois premiers jours de compétition. Et si les parents ne pratiquent pas, ils aiment ce sport : « Toute l’année, nous accompagnons notre fils pour ses tournois de badminton. Nous avons l’habitude d’assister à des compétitions, de passer du temps dans des gymnases. Mais cette salle, c’est autre chose ! Elle est géniale et il y a une très belle ambiance lorsque les Français sont sur le terrain. D’autant qu’ils ont presque tous gagné pour le moment. » Misha, le fils aîné, pratiquant le badminton depuis dix ans, ajoute : « En étant ici, ça me démange de jouer au badminton ! Voir tous ces champions internationaux et français, ça fait rêver. »

« Nous avions beaucoup aimé l’expérience Jeux de Paris »

Concentrés sur leur partie de billard hollandais en plein air, Alizée et Mathieu profitent de l’une des activités offertes aux spectateurs (comprenant également du badminton ou du tennis de table) en dehors des matchs. Ce couple est venu de Saône-et-Loire pour assister aux championnats du monde avant de prendre la route pour entamer leurs vacances.

Puisque nous connaissions la salle, nous avons pris des places assez hautes dans les tribunes, car nous savions que l’on voit très bien, même en étant loin.

Alizée et Mathieu
un couple de Saône-et-Loire
« Nous étions déjà venus à l’Adidas Arena pour les épreuves de badminton lors des Jeux olympiques et avions beaucoup aimé l’expérience. Nous avons pris des places assez hautes dans les tribunes, car nous savions que l’on voit très bien de n’importe où. L’ambiance est au rendez-vous, même si c’est différent des Jeux de Paris : il y a moins de touristes internationaux, c’est plutôt un public de connaisseurs », estiment Alizée et Mathieu.
Une impression qui se confirme lors de notre dernière rencontre avec Adeline et Florian. Licenciés du club de badminton de Rodez depuis quinze ans, ils ont fait le déplacement de l’Aveyron. « Nous avions déjà assisté à un tournoi international dans la salle Pierre-de-Coubertin (16e) ainsi qu’au Japon. Mais ce n’est pas tous les jours que l’on a la possibilité de vivre des championnats du monde ! Nous n’avons donc pas hésité à venir et on ne le regrette pas : le spectacle et l’ambiance sont au rendez-vous. »
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