Trois questions à Raymond Pellé, cycliste vétéran et porteur de la Flamme paralympique

Portrait

Mise à jour le 23/08/2024

Photo du vétéran cycliste Raymond Pellé avec la Flamme paralympique
Triple champion du monde de poursuite, Raymond Pellé est une légende de la Cipale (12e), devant laquelle il a porté la Flamme paralympique le 28 août. Rencontre.
La Cipale n'a plus aucun secret pour lui. Depuis plus de 10 ans, Raymond Pellé, 88 ans, et son club de cyclisme viennent s'entraîner quotidiennement sur la piste située dans le bois de Vincennes. Mais ce 28 août, le vétéran a troqué, sur quelques centaines de mètres, son vélo pour un objet un peu différent : la Flamme paralympique. Suite à cet événement fort en émotions, nous l'avons confronté au jeu des « trois questions ».

Depuis combien de temps faites-vous du vélo ?

J’étais évidemment familier du vélo et de sa pratique, mais je n’en faisais pas en compétition. Puis, j’ai intégré le Véloclub des Vétérans Parisien, il y a 44 ans… et je ne l’ai pas quitté depuis ! Ma spécialité, c’est ce que l’on appelle la poursuite. J’ai à mon actif trois titres de champion du monde, dans la catégorie Masters (35 ans et plus).
Photo de Raymond Pellé sur la piste de la Cipale

Comment avez-vous réagi à l'annonce de votre participation au relais de la Flamme paralympique ?

J’ai été extrêmement surpris ! Mon club me l’a annoncé par téléphone. Je ne m’y attendais pas du tout et cela me rend extrêmement fier. Porter la Flamme, c'est quelque chose de grand. Et je suis particulièrement fier de participer au relais paralympique, car je sais que ces Jeux seront mémorables. Je tire mon chapeau aux athlètes paralympiques, qui sont des sportifs vraiment incroyables. J'ai d'ailleurs eu la chance d'en rencontrer et ils m'ont impressionné par leur résilience et leur force de caractère !

Porter la Flamme, c'est quelque chose de grand.

Raymond Pellé
Triple champion du monde de poursuite

Quel effet cela vous fait-il de porter la Flamme à la Cipale ?

C’est la plus belle chose qui pouvait m’arriver. Ce vélodrome accueille mon club depuis de nombreuses années et porter la Flamme dedans, en présence de ma famille et de mes amis, a remué pas mal de choses. Pour autant, je n’ai pas du tout eu le trac. Sur la piste comme dans la vie, je ne suis pas quelqu’un de stressé !

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