Papillomavirus humain (HPV) et méningite : campagne de vaccination dans les collèges
Actualité
Mise à jour le 15/10/2025
Sommaire
Depuis 2023, une campagne nationale de vaccination gratuite contre le HPV, hautement contagieux et responsable de cancers, est organisée dans les collèges. À partir de la rentrée scolaire 2025-2026, le vaccin contre les infections invasives à méningocoque (ACWY) est également proposé aux collégiens, compte tenu de la recrudescence des cas d’infections. La campagne de vaccination se tiendra entre le 19 janvier et le 17 avril 2026. Elle concerne les élèves de 5e et suppose l’accord des deux parents (autorisation parentale à remplir).
Le Papillomavirus humain (HPV) et le vaccin
Le HPV, c’est le Human Papillomavirus, ou papillomavirus humain. Il existe environ 200 types de HPV. Certains de ces HPV peuvent se transmettre entre deux personnes lors de rapports sexuels. Ils vont alors infecter les parties génitales, anales ou buccales. Des attouchements peuvent suffire, il n’est pas nécessaire qu’il y ait une pénétration.
Ce virus est très fréquent et très contagieux. Presque toutes les personnes ayant déjà eu des relations sexuelles ont déjà été en contact avec le HPV.
Le plus souvent, l’organisme va éliminer le virus tout seul. Mais, dans certains cas, le virus peut rester et provoquer, après plusieurs années, des maladies telles que des cancers, chez les hommes comme chez les femmes.
Ce virus est très fréquent et très contagieux. Presque toutes les personnes ayant déjà eu des relations sexuelles ont déjà été en contact avec le HPV.
Le plus souvent, l’organisme va éliminer le virus tout seul. Mais, dans certains cas, le virus peut rester et provoquer, après plusieurs années, des maladies telles que des cancers, chez les hommes comme chez les femmes.
Le « vaccin HPV » est un vaccin qui permet de protéger contre 9 types de virus HPV très fréquents et qui sont responsables de différents types de cancers : cancer du col de l’utérus, du vagin, du pénis, de l’anus, de la cavité orale, de l’oropharynx, des amygdales.
Le vaccin HPV protège aussi contre des tumeurs bénignes provoquées par certains types de HPV : les condylomes, également appelés verrues génitales.
À l’heure actuelle, il n’y a aucun traitement contre le virus lui-même, le vaccin est donc le meilleur moyen de se protéger efficacement contre les infections à HPV.
Le vaccin HPV protège aussi contre des tumeurs bénignes provoquées par certains types de HPV : les condylomes, également appelés verrues génitales.
À l’heure actuelle, il n’y a aucun traitement contre le virus lui-même, le vaccin est donc le meilleur moyen de se protéger efficacement contre les infections à HPV.
Il est fortement recommandé de réaliser la vaccination des garçons et des filles entre 11 ans et 14 ans, avant le début de la vie sexuelle, avec un schéma de vaccination en deux doses (espacées de 5 à 13 mois). Il est encore possible de se faire vacciner entre 15 ans et 19 ans, avec un schéma de vaccination en trois doses. Le vaccin est préventif : il n’est pas efficace sur les infections déjà en cours, seulement sur celles qui pourraient avoir lieu dans le futur, une fois le vaccin réalisé. C’est pourquoi il est important que garçons et filles en bénéficient avant le début de toute activité sexuelle, même si cela paraît encore loin à leur âge.
Comme tout vaccin, le vaccin HPV peut provoquer quelques effets indésirables, qui ne sont généralement pas graves.
Effets très fréquents (plus de 10 % des personnes vaccinées)
- Douleur à l’endroit où l’injection a été réalisée
- Petite rougeur au site d’injection (l’endroit où l’aiguille a pénétré la peau)
Effets fréquents (moins de 10 % des personnes vaccinées)
- Fièvre, douleurs musculaires ou articulaires
Effets peu fréquents
- Malaise
Effets rares
Réactions allergiques, y compris anaphylaxie pouvant se manifester par : éruption cutanée, gonflement des yeux et du visage, difficulté à respirer ou à avaler, hypotension, perte de connaissance
Effets très fréquents (plus de 10 % des personnes vaccinées)
- Douleur à l’endroit où l’injection a été réalisée
- Petite rougeur au site d’injection (l’endroit où l’aiguille a pénétré la peau)
Effets fréquents (moins de 10 % des personnes vaccinées)
- Fièvre, douleurs musculaires ou articulaires
Effets peu fréquents
- Malaise
Effets rares
Réactions allergiques, y compris anaphylaxie pouvant se manifester par : éruption cutanée, gonflement des yeux et du visage, difficulté à respirer ou à avaler, hypotension, perte de connaissance
Les infections invasives à méningocoque et le vaccin
C’est une maladie très grave comme une méningite ou une septicémie qui peut être mortelle ou laisser des séquelles importantes (surdité, retard mental, amputation d’un membre…).
Elle est provoquée par une bactérie, le méningocoque dont plusieurs types existent : A, B, C, W et Y. En France les méningocoques les plus courants sont ceux de type B, W et Y.
Les méningocoques sont des bactéries présentes dans la gorge et le nez de nombreuses personnes sans provoquer de maladie. Ces bactéries peuvent se transmettre par des contacts proches, prolongés ou répétés avec une personne infectée.
En plus des nourrissons pour qui la vaccination est obligatoire, les adolescents et les jeunes adultes sont particulièrement touchés. Des vaccins contre les méningocoques A, C, W, Y, qui sont sûrs et efficaces, sont maintenant disponibles.
Elle est provoquée par une bactérie, le méningocoque dont plusieurs types existent : A, B, C, W et Y. En France les méningocoques les plus courants sont ceux de type B, W et Y.
Les méningocoques sont des bactéries présentes dans la gorge et le nez de nombreuses personnes sans provoquer de maladie. Ces bactéries peuvent se transmettre par des contacts proches, prolongés ou répétés avec une personne infectée.
En plus des nourrissons pour qui la vaccination est obligatoire, les adolescents et les jeunes adultes sont particulièrement touchés. Des vaccins contre les méningocoques A, C, W, Y, qui sont sûrs et efficaces, sont maintenant disponibles.
La vaccination contre les méningocoques A, C, W, Y est recommandée pour les adolescents entre 11 et 14 ans, quels que soient les vaccins contre les méningocoques reçus auparavant. La vaccination est aussi recommandée en rattrapage au-delà de 14 ans, jusqu’à l’âge de 24 ans.
Une seule injection protège les adolescents pendant au moins 5 à 10 ans. Le vaccin peut être administré en même temps que les autres vaccins de l’adolescent notamment le vaccin contre les HPV (mais aussi le rappel DTP).
Une seule injection protège les adolescents pendant au moins 5 à 10 ans. Le vaccin peut être administré en même temps que les autres vaccins de l’adolescent notamment le vaccin contre les HPV (mais aussi le rappel DTP).
Le vaccin peut entrainer une réaction au point d’injection (douleur, rougeur, gonflement) et des symptômes comme de la fièvre, une irritabilité ou un mal de tête. Ces effets sont sans gravité et passagers.
Comme pour tous les vaccins, des réactions allergiques graves sont très rares mais possibles.
Comme pour tous les vaccins, des réactions allergiques graves sont très rares mais possibles.
Comment se faire vacciner au collège ?
Une séance de vaccination se tiendra dans tous les collèges
publics et dans les collèges privés qui le souhaitent entre le 15 janvier et le 17 avril 2026.
Entièrement gratuite et non obligatoire, la vaccination a lieu dans
le collège de votre enfant et sera réalisée par des professionnels de santé.
Les deux vaccins (HPV et contre les méningocoques ACWY) peuvent
être administrés en même temps. L’autorisation parentale précise le ou les
vaccins souhaités.
La vaccination HPV comprend deux
doses de vaccin :
-
la 1ère dose est proposée aux élèves de 5ème (ils peuvent aussi recevoir leur 2ème dose s’ils ont été vaccinés une 1ère fois auparavant)
-
la 2ème dose est proposée aux élèves de 4ème, sous réserve qu’ils aient reçu la 1ère dose au collège l’an passé (aucune 1ère dose en classe de 4ème)
La vaccination contre les méningocoques A, C, W, Y comprend une
seule dose, proposée aux élèves de 5ème.
Qui assure la vaccination et quelle surveillance ?
La vaccination sera assurée par des professionnels de santé (médecin, sage-femme, pharmacien ou infirmier) qui se rendront exprès dans le collège. Un médecin ou une sage femme seront toujours présents lors des séances de vaccination, pour vérifier que tout se déroule bien et pour répondre aux questions des enfants.
Votre enfant sera surveillé pendant 15 minutes après la vaccination sous la responsabilité de l’équipe médicale pour repérer toute manifestation d’effet indésirable.
Un document sera remis à l’enfant : il vous permettra de savoir comment réagir si des effets indésirables apparaissent dans les heures qui suivent (fièvres, douleurs au bras…) et vous donnera la conduite à tenir si quelque chose vous inquiète.
La présentation du carnet de vaccination permet au médecin de vérifier que votre enfant est à jour de toutes ses vaccinations. Si ce n’est pas le cas, il lui remettra une fiche mentionnant les rappels de vaccin à faire, ainsi que les coordonnées de centres de vaccination de la Ville, où ces vaccins seront administrés gratuitement.
Autorisation parentale (papier ou numérique) et carnet de vaccination
Pour que votre enfant
puisse être vacciné, les deux parents doivent remplir une autorisation parentale, sur un formulaire papier ou en ligne.
Au retour des vacances de La Toussaint, le collège de votre enfant vous
distribuera le formulaire papier de l’autorisation parentale et le lien de
connexion pour remplir l’autorisation en ligne, en vous indiquant la date
limite pour effectuer cette démarche.
En cas d’autorisation via le formulaire papier, vous devez le
remettre au collège dans une enveloppe fermée car ce dernier n’a pas à
connaitre des informations administratives et médicales qu’il contient. Le
formulaire est lu uniquement par le centre de vaccination qui organise les
séances et par les professionnels de santé qui se déplacent dans les collèges.
Comment remplir l'autorisation parentale ?
Sur le formulaire, on demande le numéro de sécurité sociale du parent auquel l’enfant est rattaché mais votre enfant peut être vacciné gratuitement même si vous n’avez pas de droits ouverts à la sécurité sociale. Dans ce cas, laissez les cases vides.
Les deux parents de l’enfant doivent remplir et signer le formulaire numérique ou papier. Si un des parents ne peut pas le remplir (pas de 2e parent, absent, éloigné géographiquement…), l’autre parent doit le signaler dans les cases prévues.
Les deux parents de l’enfant doivent remplir et signer le formulaire numérique ou papier. Si un des parents ne peut pas le remplir (pas de 2e parent, absent, éloigné géographiquement…), l’autre parent doit le signaler dans les cases prévues.
Si vous êtes le seul parent ou représentant légal de l’enfant, cochez la case « Je déclare être le seul représentant légal ». Si l’autre parent ou représentant légal de votre enfant ne peut pas signer, il faut cocher la 2e case, « Je déclare sur l’honneur que le second représentant légal… » et ajouter son prénom et son nom.
Si vous ne savez pas comment remplir les cases, vous pouvez demander de l’aide au collège de votre enfant (infirmière scolaire par exemple).
Si vous ne savez pas comment remplir les cases, vous pouvez demander de l’aide au collège de votre enfant (infirmière scolaire par exemple).
Le jour de la vaccination
L’enfant doit présenter son carnet de santé ou
de vaccination afin que les professionnels de santé vérifient
notamment son historique vaccinal et puissent retranscrire la/les vaccination(s)
effectuée(s).
Une photocopie du carnet ou une photo de celui-ci peut néanmoins
se substituer au carnet papier ; une attestation de vaccination sera alors
délivrée.
Si vous avez perdu le carnet de santé, vous pouvez l’indiquer sur le
formulaire d’autorisation parentale et attester de la non-réalisation
antérieure des vaccinations demandées.
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