À chacun sa tour… Notre-Dame de Paris

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Mise à jour le 15/12/2025

Vue sur Notre-Dame rénovée.
Vous pensez tout savoir des tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris ? Baliverne ! Quelque chose nous dit que ces 4 infos vont à coup sûr vous surprendre.

Une date > 1862

En 1862, alors que la restauration de la cathédrale Notre-Dame (Paris Centre) par Eugène Viollet-le-Duc bat son plein, deux vitraux du XIIIe siècle, représentant des anges, disparaissent mystérieusement. Aucune information, aucun indice, aucun témoin. Ce n’est qu’en 2015 qu’ils réapparaissent chez Sotheby’s, la célèbre maison de vente aux enchères. Les vitraux y sont cédés, cent cinquante ans après leur volatilisation, plus de 100 000 euros chacun…
Illico, une association de défense du patrimoine porte plainte pour vol, estimant que ces œuvres n’auraient jamais dû quitter Notre-Dame. La maison d’enchères, elle, affirme au contraire qu’une revente légale a bien eu lieu via le maître verrier de l’époque, Édouard Amédée Didron. Entre archives, zones d’ombre et enjeux patrimoniaux, on assiste à un véritable cold case artistique. Et l’enquête dans tout ça ? Eh bien, elle est toujours en cours !

Une personnalité > Jean-Michel Jarre

Le 31 décembre 2020, alors que Paris subit toujours la pandémie du Covid-19 et que la restauration de Notre-Dame se poursuit après son incendie du 15 avril 2019, Jean-Michel Jarre investit la cathédrale en version numérique. Pour célébrer le passage à la nouvelle année 2021, ce grand nom de la musique électronique offre au public un concert 100 % virtuel à vivre à distance.
Entre avatar et projections immersives, il propose une performance visuelle et musicale inédite en reprenant ses tubes réorchestrés. La cathédrale devient ainsi, le temps d’une nuit, l’écrin d’un show grandiose et futuriste. Soixante-quinze millions de spectateurs, à la télévision et sur internet, ont applaudi son concert ultra moderne dans un lieu historique.

Un chiffre > 107

« On ne va pas attendre cent sept ans ! » : on a tous utilisé cette expression au moins une fois dans sa vie, sans savoir précisément pourquoi le nombre cent sept, et pas cent six ou cent huit. Cette phrase fait référence à la durée de construction de Notre-Dame, qui a débuté en 1163 et s’est achevée vers 1270, soit un intervalle de cent sept ans. Les Parisiens du Moyen Âge n’étaient pas plus patients que ceux d’aujourd’hui : excédés par ce chantier qui n’en finissait pas, ils ont fait entrer dans le langage courant cette expression qui désigne une période longue et, surtout, très agaçante.

Une émotion > la gourmandise

En 2013, trois ruches ont été installées sur le toit de la sacristie de Notre-Dame de Paris. Participant à la biodiversité urbaine, elles abritent aujourd’hui près de 200 000 abeilles qui produisent chaque année au moins 25 kilos de miel, destinés aux personnels et aux bénévoles de la cathédrale.
Lors de l’incendie d’avril 2019, ces butineuses ont miraculeusement survécu. Face à la fumée, elles se sont temporairement immobilisées, protégeant leur reine restée à l’intérieur de la ruche. L’endroit, situé à 30 mètres sous la toiture, était inaccessible, les apiculteurs ont alors dû examiner des images satellites pour vérifier que les ruches n’avaient pas été renversées. Quelques mois plus tard, les abeilles ont repris leur activité, comme un symbole de la résilience de la nature et de la vie qui perdure au cœur du monument le plus mythique de la capitale.
Petit tour d’horizon
Date d’inauguration : 1345
Hauteur : 69 mètres
Heures d’ouverture : de 9 h à 17 h 30 tous les jours de la semaine (du 1er novembre au 31 mars), puis de 9 h à 23 h (du 1er avril au 30 septembre)
Tarif : 16 € (sur réservation)
Adresse : place Jean-Paul-II (Paris Centre)
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