3 bonnes raisons de courir voir l’expo « De Paris à Belém : 10 ans d’actions mondiales pour le climat »

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Mise à jour le 23/06/2025

Un ballon au beau milieu de l'exposition "De Paris à Belém : 10 ans d'actions mondiales pour le climat" avec Obey
Avec « De Paris à Belém : 10 ans d’actions pour le climat », la capitale célèbre depuis le 21 juin les 10 ans de l’Accord de Paris. Cette expo, immanquable, présente dans la salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville les actions concrètes mises en place par les villes pour offrir un monde meilleur. On l’a visitée et on vous donne 3 bonnes raisons de nous emboîter le pas !

#1 : une expo nécessaire

Dès l’entrée, on est saisis par l’affiche monumentale de street art de l’artiste américain Obey, Earth’s future is our future, qui fait écho à une autre œuvre de la série visible sur le parvis de l’Hôtel de Ville (Paris Centre). Une image forte qui sonne comme un cri d’alarme face à l’urgence vers laquelle nous courons toutes et tous si les États ainsi que les collectivités territoriales ne parviennent pas à réduire significativement leurs émissions de gaz à effet de serre pour préserver la planète.
Une terre dont la beauté de la nature et la riche biodiversité sont mises à l’honneur grâce aux photographies de Sebastião Salgado, prises au cœur de la forêt amazonienne. Face à ces sublimes clichés, l’espoir et la stupeur nous gagnent, une pensée d’autant plus trouble qu’elle prend racine à l’aube de la COP30 qui se tient dans quelques mois à Belém au Brésil. Surplombant les lieux, le décompte des jours qui nous sépare de ce grand événement rappelle l’urgence de la situation. Le temps est compté !

#2 : un parcours porteur d’espoir

Mais l’expo porte aussi et surtout un message lumineux : celui qui éclot dans un monde engagé en faveur du climat et respectueux de ses habitants. Dans une cimaise rétrospective, on revit ainsi les grands moments de la COP21 : vidéos d’archives, maillet officiel avec lequel Laurent Fabius – alors président de la COP21 – a signé l’Accord de Paris, réduction du globe d’Obey qui avait été suspendu sous la tour Eiffel (7e) tout au long de l’événement. En honorant les engagements passés, cette installation souligne l’impact des actions futures.
Au centre, 34 villes du monde se dressent contre le réchauffement climatique. De Paris à Medellín, en passant par Tokyo, Abidjan, Rabat ou Montréal, chacune à leur échelle déploie des solutions concrètes mises en place pour répondre au défi du siècle (pistes cyclables, forêts urbaines, fermetures de centrales à charbon…). Les capitales passent à l’action !

#3 : une scénographie agréable et ludique

Pensée comme une déambulation fluide et ludique, la scénographie signée Pascal Rodriguez croise les regards d’artistes (Yann Arthus-Bertrand, Yang Yongliang, Obey, Mary-Lou Mauricio) et de scientifiques (journalistes de la chaîne Arte et du quotidien Le Monde, photoreporters du collectif Argos, chercheurs de l’Office national des forêts). Un dialogue pluriel qui éveille notre conscience citoyenne, nourrit notre culture et aiguise notre esprit critique.
Dispositifs interactifs prêtés par le musée des Arts et des Métiers (Paris Centre), fresque designée par l’agence Kiblind autour des grandes figures de la pensée écologique, données chiffrées : de la nef aux alcôves, en passant par la mezzanine végétalisée, on se laisse guider sans jamais se perdre. Et les plus jeunes ne sont pas oubliés, tenus par la main par Copi, petit personnage solaire qui leur délivre, à hauteur d’enfant, les informations clés. Des messages clairs et pédagogiques qui profitent aussi aux adultes un peu pressés (mais chut, c’est un secret).
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