Et si l’on rejouait les scènes iconiques de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris 2024 ?

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Mise à jour le 31/07/2024

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Show de Lady Gaga le long de la Seine.
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Audacieuse, grandiose et avant-gardiste : la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris 2024 a scotché des millions de spectateurs. Truffé de références à l’histoire de France, mais aussi de clins d’œil aux clichés qui nous vont si bien, le spectacle a été marqué par certains moments devenus cultes. Au point de nous donner envie de revisiter certains des lieux de Paris.

La station Porte des Lilas-Cinéma

Zinedine Zidane qui manque de peu la cérémonie d’ouverture à cause d’un problème de transport ? Si cette séquence a beaucoup amusé les Parisiens (et le reste du pays), saviez-vous que le tournage de la scène s’est déroulé dans la station de métro la mieux gardée de la capitale ? Fermée à la circulation depuis 1939, la station Porte des Lilas-Cinéma s’est depuis offert une place de choix dans le milieu du 7e art, servant aujourd’hui de décor. Elle a notamment été utilisée pour les tournages de Bande de filles, À bout portant ou encore Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain.
Où la voir ? Interdite au public, cette station fantôme, située sur la liaison entre la ligne 3bis et la ligne 7bis, peut néanmoins être visitée en septembre à l’occasion des Journées du patrimoine.
L’info en plus ? Au cours du tournage, Zinedine Zidane avait partagé son excitation : c’est la première fois qu’il prenait le métro parisien !

L’escalier du square Barye (Paris Centre)

Lady Gaga revisitant « Mon truc en plumes » de Zizi Jeanmaire avec un délicieux accent américain : c’est désormais chose faite ! Un tableau sublime qui a ouvert le bal, plein de plumes, de glamour et d’extravagance à la française, dont le monde entier s’est délecté. La chorégraphie s’est d’ailleurs ouverte sur une descente de marche ultrafatale. Tout d’or vêtus, ces escaliers ne sont autres que ceux du square Barye, créé en 1938. Un jardin bourré de charme qui s’étend sur près de 3 000 mètres carrés, labellisé « Espace vert écologique » en 2007 par Ecocert.
L’info en plus ? Pour ce numéro qui a duré trois minutes, Lady Gaga et sa troupe ont répété durant deux mois.
Où le voir ? Au 2, boulevard Henri IV, à l’extrémité de l’île de la Cité (Paris Centre)

La Conciergerie (Paris Centre)

Sans doute l’un des tableaux les plus marquants et les plus osés de cette cérémonie ! Après nous avoir menés sur les pas des révolutionnaires qui ont marqué l’histoire de France, magnifiquement représentés sous le pinceau d’Eugène Delacroix dans son célèbre tableau La Liberté guidant le peuple, on découvre une Marie-Antoinette décapitée scandant « Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! », chant révolutionnaire né pendant la Révolution française.
Et quoi de mieux que du bon metal pour symboliser la grogne du peuple ? C’est perché sur la façade de la Conciergerie que le groupe de death metal français Gojira a enflammé le bâtiment historique dominant l’île de la Cité (Paris Centre). Un monument qui fut d’abord l’ancien palais de justice avant d’être transformé en prison du Parlement de Paris à la fin du XIVe siècle, où l’on peut d’ailleurs visiter la chapelle commémorative aménagée en 1815 à l’emplacement de la cellule de l’ancienne reine de France.
Où la voir ? Au 2, boulevard du Palais, situé dans l’ouest de l’île de la Cité (Paris Centre)
L’info en plus ? C’est précisément à la Conciergerie que Marie-Antoinette passa ses derniers jours, avant d’être guillotinée.

Le pont des Arts (6e)

Ce 26 juillet, c’est une bourrasque de fraîcheur qui a déferlé sur la célèbre passerelle enjambant la Seine. Et pour cause ! C’est dans une magnifique robe dorée signée Dior que la star Aya Nakamura s’est offert un moment musical aussi inattendu que mémorable avec la Garde républicaine et le chœur de l’Armée française, revisitant avec modernité le tube For me, formidable, de Charles Aznavour. Un choix audacieux qui a fait honneur au caractère novateur de ce premier pont métallique de la capitale, construit en 1801.
Où le voir ? Entre le quai de Conti (6e) et le quai François-Mitterrand (Paris Centre)
L’info en plus ? Pour garder le secret jusqu’au bout, Aya Nakamura, la Garde républicaine, le chœur de l’Armée française et les danseuses ont dû répéter sur une route départementale, marquée au sol avec les mêmes dimensions du pont.

La passerelle Debilly

Catwalk coloré, dancefloor géant, festin déjanté et espace de représentation pour toutes les minorités : ce 26 juillet, la passerelle Debilly, c’était tout ça à la fois, électrisant ainsi la capitale. On y a notamment aperçu le chanteur Philippe Katerine, les drag-queens Nicky Doll et Piche, la DJ engagée Barbara Butch, l’étoile du voguing GG Palmer, l’athlète handisport Beatrice Vio, la mannequin transgenre Raya Martigny, la reine du waacking Josepha Madoki ou encore les danseurs Fauve Hautot et Romain Guillermic.
Nichée entre le pont d’Iéna et le pont de l’Alma, la passerelle Debilly, longue de 120 mètres et large de 8 mètres, a été construite en 1899 pour l’Exposition universelle de 1900 et devait, tout comme la tour Eiffel (7e), être démontée après l’événement. Mais la Ville de Paris en a décidé autrement et l’a finalement conservée, lui apportant quelques modifications au fil des années.
Où la voir ? Entre la voie Georges-Pompidou et le quai Jacques-Chirac (7e)
L’info en plus ? Contrairement à ce qui a été dit, le tableau qui a inspiré cette scène n’est pas La Cène, de Léonard de Vinci, mais bien Le Festin des dieux, du peintre néerlandais Jan van Bijlert.
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